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 Le hasard n'arrive jamais par hasard.

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Haruko Miyazaki
Soubrette et Membre de l'Ordre des Chevaliers Noirs
Haruko Miyazaki


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MessageSujet: Le hasard n'arrive jamais par hasard.   Le hasard n'arrive jamais par hasard. Icon_minitimeVen 26 Sep - 16:45

    [ RP avec Al... mais si d'autres veulent s'y ajouter, je n'ai aucune objection ;P ]


    Le dimanche. Couramment appelé « jour du Seigneur » en raison de la Bible qui nous dévoilait que sur les sept jours de la semaine, c’était l’unique où il avait décidé de se reposer et de reporter le travail au lendemain. Mais comme le dit très justement cette phrase –dont, me sens-je obligée de signaler que l’auteur ne me revient pas- « Ne reporte jamais au lendemain ce que tu peux faire le jour même ! ». Telle était la devise en ce jour de Haruko Miyazaki, 18 ans et soubrette attitrée de la famille Lamperouge.
    La jeune fille déambulait d’un pas soutenu, presque sautillant, dans les vieilles ruelles du Ghetto de Saitam. Les bâtiments étaient étroits et comptaient essentiellement sur leur hauteur pour parvenir à créer des logis à peu près convenables. Ainsi, la majeur partie des rues adjacentes étaient dans l’ombre où le peu de lumière qui filtrait ne pouvait éclairer que les derniers étages des immeubles. Comme tous les autres ghettos, l’endroit n’était pas agréable à vivre. Crasseux, malodorant, les murs effrités… comment voulez-vous que les Japonais se sentent à l’aise dans ses lieux qu’on leur « offrait » ? A quelques pas d’ici, de l’autre côté de la ligne de train, le quartier chic, la vraie ville, celle de ceux qui se fichaient éperdument de leur identité, soumis et mélangés aux britanniens. Rien à voir avec ces ghettos.
    Haruko consulta l’heure indiquée sur son portable. Dix heure moins le quart s’afficha quand elle ouvrit l’appareil : bientôt l’heure. Il n’était pas rare que Haruko sorte si tôt durant l’unique jour de congé de la semaine. Pour elle, comme pour beaucoup d’autres, ce jour n’était pas férié. Son travail réclamait beaucoup de force, de courage et d’énergie car elle travaillait tous les jours, seules ses horaires différaient en fonction des tâches qu’elle devait accomplir.
    Ce matin, elle était sortie sous prétexte d’aller faire quelques achats, ce que lui permit sa supérieure, Shinozaki Sayoko-san. En tant que bonne travailleuse, on lui autorisait souvent quelques sorties non recensées auprès de ceux qu’elle servait. De toute façon, une personne de plus ou de moins à leur service, rien n’y changeait vraiment. La famille Lamperouge n’était pas vraiment attachée à savoir exactement les faits et gestes de chacun de leurs employés, aussi en profitait-elle un peu. Aujourd’hui, elle avait rendez-vous.
    L’asiatique s’arrêta net à un carrefour ou trois choix s’offraient à elle. Analysant chacun d’eux, elle finit par prendre à gauche, là d’où lui parvenait la sonorité la plus ample.


    « Yooosh… c’parti ! » se souffla-t-elle à elle-même.

    Un rendez-vous, oui, c’était la vraie raison pour laquelle elle s’était rendue au fin fond du Ghetto de Saitam. Mais ne vous méprenez-pas, il ne s’agissait pas là d’un rendez-vous galant, loin de là. Les jeunes d’aujourd’hui associent trop souvent à tort ce mot à cette connotation. Non, c’était pour le travail, pour l’Ordre des Chevaliers Noirs qu’elle servait avec une bien plus grande détermination que pour son travail officiel. La personne qu’elle allait rencontrer –ou plutôt revoir- était un membre de l’Ordre, un dénommé Watanabe Kazuki. La première fois qu’elle avait fait connaissance avec lui remontait à déjà plus de six mois. C’était un jeune japonais d’une vingtaine d’année, qui, comme son prénom l’indiquait, souhaitait un « espoir de paix ». Inutile de vous cacher que notre chère Haruko avait un petit faible pour lui. Grand, fort et mince, les traits typiquement asiatiques, le regard serein… Se trouver auprès de lui vous apaisait, c’était comme un don chez lui. Mais ce qu’elle lui enviait le plus, c’était sa puissance et sa discrétion. Il n’était pas du genre à se faire remarquer, et pourtant, c’était un excellent pilote à bord de son knightmare. Evidemment, il ne surpassait pas les plus importants membres de l’Ordre, il leurs était bien inférieur… mais Haruko l’admirait énormément.
    Quinze heure. Adossé contre un mur, entre deux étalages du marché, il était là. La jeune fille ne retint pas sa joie, courut dans sa direction en souriant. Arrivée à son niveau, elle sauta sur lui en criant :


    « Ka-Zuu-Kiiii-chaan ! »

    Comme à son habitude, Watanabe-san effectua un mouvement de recul, déviant la trajectoire de Haruko. Avant que la jeune fille n’ai eut le temps de se manger le mur, il la rattrapa d’une main et la redressa. D’un sourire un peu gêné, il enleva son bras qui enlaçait sa taille. Après quelques réprimandes envers le comportement trop gamin et bien trop intime qu’elle lui conférait –n’oublions pas qu’il tenait absolument à ce qu’elle l’appelle par son nom de famille-, il lui proposa d’aller s’asseoir tranquillement quelque part pour qu’il puisse lui dire la raison qui l’avait fait venir ici.
    Elle acquiesça et agrippa le bras du jeune homme. C’était étonnant comme elle pouvait avoir un comportement différent suivant la personne à qui elle avait affaire : le jour, pendant son travail, elle devait se montrer polie et distante à la fois; avec l’Ordre, elle pariait sur sa force et son courage; et là… une véritable gamine, autant dire sa véritable facette. C’est comme un jeune couple que les deux protagonistes longèrent le marché. Qui aurait pu croire ce qu’il advint par la suite…
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Alonzo Bonaparta
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MessageSujet: Re: Le hasard n'arrive jamais par hasard.   Le hasard n'arrive jamais par hasard. Icon_minitimeSam 27 Sep - 23:28

Une autre rue du Ghetto eleven, quelques minutes plus tôt.

Remue-ménage dans les ruines japonaises. Une patrouille de cinq Knightmares progressait au travers des ruelles délabrées. Sans surprise, leur présence n'égayait pas les visages numbers qui préféraient se terrer au fin fond de leur foyer pour échapper aux viseurs des soldats. Pas de gloire pour les valeureux guerriers britanniens donc. Quel manque flagrant de civisme ... quelle ingratitude ! Les plus courageux d'entre eux leur adressaient malgré tout une quantité généreuse d'insultes et de déchets. Ceux là étaient vite remis dans le droit chemin. Eh oui, pour mater ces lâches petites révoltes, rien d'mieux qu'une salve de balles aux pieds des récalcitrants ! Cette solution bien qu'efficace nécessitait le sacrifice de quelques munitions ... du gâchis en somme.

La patrouille était composée de quatre Sutherland et d'un modèle unique de Knightmare puisqu'il s'agissait de l'unité personnelle d'un Round, le Rimbaud II. Le Knight of Eight était à la tête des opérations d'aujourd'hui. Comme d'habitude, l'objectif était on n'peut plus simpliste : enquêter sur un regroupement de chevaliers noirs pour les arrêter (voire même supprimer si nécessaire). Ces missions étaient tellement banales et fréquentes que les soldats ne se préoccupaient plus des parenthèses. Pourquoi s'embarrasser de futiles captures lorsqu'on pouvait effacer radicalement toute trace hostile ? Les britanniens venaient justement de repeindre en rouge une école eleven désaffectée dans laquelle s'étaient installés les rebelles. Ils n'avaient malheureusement pu éviter les fuites, et Alonzo Bonaparta se retrouvait forcé de mettre la main sur ces foutus résistants.

"Ca fourmille d'elevens par ici ..." murmura-t-il en grimaçant.

Alonzo détestait patrouiller dans les ghettos elevens ... Ces quartiers pauvres et sales n'avaient aucune importance à ses yeux. Parfois, il se demandait pourquoi le gouverneur ne rasait tout simplement pas cette partie de la Zone 11. Foutre ces bons à rien de numbers hors du pays n'était pas un problème en soit (si on oubliait l'aspect immoral). Mais Al n'avait pas son mot à dire, même en temps que Round, il se contentait d'obeïr à ses supérieurs (l'Empereur lui-même ayant ordonné son affiliation temporaire à la Zone 11). L'utilité des ghettos se limitait peut-être à celle de bouc émissaire ? Un peuple à épuiser pour affirmer la toute puissance du Saint Empire Britannien ... Ah mais, l'Empire gagnait de plus en plus de territoire ! Si l'on commençait à refouler les indésirables hors des pays colonisés, et si l'on prenait en compte l'hypothèse selon laquelle le Saint Empire Britannien recouvrirait un jour la totalité du globe, il fallait bien trouver un endroit où mettre tous ces gens. On ne pouvait humainement pas tous les tuer ... n'est-ce pas ? Si l'on voyait les elevens comme un stock d'os à ronger, cette pensée prenait tout son sens.


Une fenêtre de communication apparut sur l'écran du Rimbaud. Le britannien déclina alors son regard des rues désertes de la ville pour scruter le visage de son subordonné, Edward Lance.

"My Lord, la troisième patrouille vient d'envoyer son rapport. L'élimination des occupants rebelles de l'entrepôt s'est terminée avec succès. La patrouille deux a nettoyé le reste de la zone. Nous estimons les rebelles en fuite au nombre de trois, devons-nous poursuivre les recherches ?"

Alonzo écouta le rapport d'Edward en fronçant les sourcils. Seulement trois chevaliers noirs ? Continuer l'inspection du secteur pour si peu, ça ne lui ressemblait pas. Mais son petit doigt lui disait que la poursuite de cette mission était essentielle - ne serait-ce qu'aujourd'hui. Il reprit.

"Diminuez le périmètre de recherches. Grimmer, Marcoh, Townsley, inspectez les secteurs nord et est. L'ennemi n'a pas de Knightmare alors séparez-vous si besoin est. Je prends les secteurs sud et ouest. Lance, vous venez avec moi. Rapport toutes les dix minutes. En cas de silence radio, réduisez le périmètre au dernier point radar. Retour à la base dans une heure. Compris ?"

"Yes, my Lord !" répondirent en coeur les pilotes des quatre Sutherland.

"Alors soyez rapides et efficaces, je n'compte pas m'éterniser dans ce trou à rats. Dispersion !"


La patrouille se divisa, Alonzo et Lance optant pour une ruelle sur leur gauche. Au bout d'une trentaine de mètres à peine le radar du Rimbaud indiqua une zone fortement peuplée. Après quelques explications maladroites de son partenaire, le Knight of Eight apprit finalement que c'était le jour de marché eleven. Il cogna du poing l'intérieur de son Knightmare en pestant.

"Bon sang ... mais pourquoi choisissent-ils mon jour de patrouille pour faire leurs courses ?!"

Inutile de préciser que le marché des elevens se déroulait chaque dimanche depuis une éternité et que c'était à la patrouille de se montrer plus prévoyante sur le choix de ses dates et horaires. Alonzo redressa le bandeau blanc qui recouvrait son front et soupira. Il devrait faire avec. Bien sûr, ce marché était une incroyable opportunité pour les rebelles fuyards ... Ils n'auraient aucun soucis pour se dissimuler derrière cet océan d'étalages. Mais bien sûr là encore, Al était prêt à bousiller le marché tout entier si ça lui permettait de débusquer ses ennemis. C'est donc le sourire aux lèvres qu'il pénétra dans la rue aux boutiques. Son Knightmare rose et bleu (du même moule que le Lancelot de Suzaku) contrastait un peu avec le sérieux de sa position, mais deux ou trois rafales suffisaient toujours pour se faire comprendre. Le Round appuya sur un bouton, déclenchant un haut-parleur pour s'adresser aux elevens qui s'enfuyaient en courant.

"Nous sommes à la recherche de chevaliers noirs. Je vous prie de bien vouloir coopérer en nous signalant la position des rebelles. Montrez-vous coopératifs, et nous ne feront que passer."

Al lâcha un instant les commandes de son Knightmare. Il passa machinalement une main dans ses cheveux roses en attendant une quelconque réaction. Aucune chance que la situation soit résolue aussi facilement ... mais il savait que Lance était déjà en train de comparer les visages des elevens avec les données sur l'Ordre des Chevaliers Noirs entrées dans son Sutherland.
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Haruko Miyazaki
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MessageSujet: Re: Le hasard n'arrive jamais par hasard.   Le hasard n'arrive jamais par hasard. Icon_minitimeMer 1 Oct - 18:53

    L’animation était à son comble dans la grande avenue où se déroulait le marché. On pouvait entendre des phrases attirantes venir de tous les coins, parlant de promotion ou encore de « nouveauté sur le marché ». Haruko, curieuse, tirait sans cesse Kazuki par le bras afin de pouvoir admirer les étalages en sa compagnie. Son comportement relevait de celui d’un enfant de cinq ans. Passant devant le stand des fruits, on aurait dit que c’était la première fois qu’elle entrevoyait des pommes ou des poires. Heureusement pour ses finances, il se trouvait que ce jour là elle n’avait que le strict minimum dans ses poches –simplement de quoi acheter une baguette-.
    Se fut après beaucoup d’acharnement et de volonté que le jeune homme parvint à la calmer et à la faire entrer dans un petit bistrot du bout de l’avenue. L’établissement était assez vieux; les murs anciennement blancs étaient couverts d’étranges tâches grises comme si quelqu’un s’était amusé à coller ses mains sales sur toute la longueur du mur. En regardant d’un peu plus près, on se rendait compte qu’il s’agissait de fines toiles d’araignées tissées à même le mur.


    « Euuuh… où est-ce-que tu m’emmènes ? » s’hasarda à demander Haruko.

    Sans répondre à sa question, il lui fit signe de le suivre. Quand ils passèrent devant le patron du lieu, ce dernier esquissa un petit sourire tout en essuyant ses verres, comme s’il savait de quel « organisme » ils faisaient partis. La jeune fille fronça des sourcils, un peu perdue. Kazuki souleva la planche qui faisait office de porte pour passer de l’autre côté du comptoir. Voyant que sa coéquipière hésitait, il lui prit la main avec délicatesse et la traîna de l’autre côté. Le jeune japonais échangea un regard avec le patron qui lui répondit par un bref hochement de tête avant de se décaler de quelques pas vers la gauche. A premier abord, cet homme gardait un rideau tel Cerbère, la créature mythologique gardienne des Enfers. Un simple rideau ? Une fois soulevé, celui-ci dévoilait un couloir « secret » –si je puis dire, car un rideau fixé au mur n’est peut-être pas si discret que ça-.

    Une grande table dans une petite pièce en piteux état. Autour de cette table, trois personnes attroupées regardant avec le plus grand intérêt un morceau de papier. Lorsque Kazuki pénétra dans la pièce accompagné par Haruko, ces derniers ne daignèrent même pas lever la tête pour savoir qui leur rendait visite. Seul un d’entre-eux le fit au bout de quelques secondes avant de s’écrier :


    « Watanabe-san ! Que faisais-tu ? Nous t’attendions depuis pas mal de temps… »

    Son regard se porta alors jusqu’à Haruko, une inconnue à ses yeux. Les deux autres hommes lâchèrent enfin leur contemplation du bout de papier afin d’accueillir les deux arrivants. Parmi eux, elle ne parvint à en reconnaître que deux, bien qu’elle ne les ait jamais vu auparavant. C’était des membres assez connus au sein de l’Ordre des Chevaliers Noirs. Watanabe-san serra la main de ses coéquipiers, puis, se tourna vers la jeune fille en leur adressant un sourire.

    « Je vous présente Miyazaki-san. Je sais que nous avons peu de temps mais je pense qu’elle deviendra rapidement une pilote époustouflante, elle nous sera d’une grande aide. »

    Une grande aide ? Mais de quoi parlait-il ? Avant qu’elle n’ait pu poser la question qui lui brûlait tant les lèvres, un portable sonna. Le plus vieux des trois étrangers attrapa l’appareil et conversa durant quelques secondes avec son correspondant avant de s’écrier que « ce ne serait pas possible » suivi d’un « ce n’est pas vrai » et de quelques injures portées à l’intention de ces « saletés de colonisateurs ». Bien qu’il est surréaliste de vouloir suivre une conversation avec un seul des interlocuteurs, elle pouvait juger que sur ce dernier point, il n’avait pas bien tort. La conversation ce clôtura sur un joli « merde ». Il raccrocha brusquement et glissa maladroitement le morceau de papier dans sa poche.


    « On va avoir du boulot. Ils savent notre position. »

    Sans attendre la moindre réponse, il s’engouffra dans le sombre couloir. Affolés, les autres lui emboîtèrent le pas. La situation était difficilement compréhensible. Voulant savoir si elle était la seule à être complètement perdue, elle se tourna vers son ami. Ce dernier était dans une bien étrange position : son bras avait pris appui sur le mur, comme si le poids de toute une vie lui pesait sur les épaules.


    « Zut. Je n’aurais jamais cru que cela arriverait. J’étais sûr que ces britanniens ne parviendraient pas à les retrouver. J’ai été trop bête de leur dire de venir sans leurs knightmares… »

    Il se redressa tant bien que mal et s’approcha de son interlocutrice. Le regard perdu, il fouilla dans son long manteau noir et en sortit un petit couteau et une arme à feu. Soupirant, il releva les yeux vers le visage à la fois étonné et horrifié de la jeune fille.


    « Nous ne devons pas trop tarder à nous en aller d’ici, il risque que d’y avoir du grabuge dans le coin. Je parie que tu n’as pas d’arme sur toi, tu comptes beaucoup trop sur ton Gekka durant l’action. Mais il va falloir que tu apprennes à faire sans… Il nous est impossible de rejoindre à temps nos knightmares, ils sont beaucoup trop loin. »

    Comprenant peu à peu la situation, la jeune fille savait pertinemment qu’il y avait beaucoup de chance que cette mission « d’extermination des membres de l’Ordre des Chevaliers Noirs » allait être refilée à un de ces Knight of Rounds. A tous les coups, cela allait faire encore beaucoup de morts, des innocents qui n’avaient jamais demandés à être importunés par ces saletés de colonisateurs. Sachant que Kazuki était un excellent tireur, elle saisit le petit couteau qu’elle glissa dans sa poche. Prêts à affronter le danger, ils sortirent tous les deux par l’arrière boutique. Ce qu’ils ignoraient, c’était le corps gisant du patron, étendu parallèle au comptoir.

    Quand ils débouchèrent sur une petite ruelle, la première chose qu’ils entendirent –et ressentirent- fut une grande explosion venant de leur droite. Là, en levant le regard, on pouvait apercevoir cinq knightmares défilant un peu partout dans le ghetto. Haruko pu distinguer quatre Sutherland ainsi que le Rimbaud II, le knightmare aux couleurs criardes du Knight of Eight, Alonzo Bonaparta. Vouloir mélanger du bleu et du rose pastels avec du gris ainsi qu’avec du blanc relevait d’un manque de goût marqué. Mais ce qui devait inquiéter le plus ces deux membres de l’Ordre, c’était plus la réputation du Knight plutôt que l’aspect de son knightmare. M. Bonaparta était connu pour mépriser les japonais, ou plutôt devrait-on dire les « elevens » -comme il aimait tant les appeler-.


    « Nous sommes à la recherche de chevaliers noirs. Je vous prie de bien vouloir coopérer en nous signalant la position des rebelles. Montrez-vous coopératifs, et nous ne feront que passer. »

    Cette phrase résonna dans tous le ghetto.
    Mais encore fallait-il que les habitants du ghetto sachent où se cachaient ses chevaliers noirs. Les deux chevaliers en fuite –et non vraiment concernés par cet appel- traversèrent la ruelle et retournèrent sur l’avenue du marché. Là, les japonais tenant les stands avaient préférés se réfugier dans un endroit sûr en laissant leurs étalages à la disposition de tous. Courant dans tous les sens, les gens criaient à qui voulait bien entendre leurs plaintes.
    Tous ces pauvres innocents allaient sûrement mourir… Tout ça par la faute de ces intrus de britanniens. La jeune fille se sentait impuissante. Comment se battre sans knightmare ?


    « Allons, Miyazaki-san. Ressaisis-toi ! Nous ne pouvons pas nous battre actuellement, seul le choix de la retraite s’offre à nous. » lui souffla son camarade.

    Et c’était bien là le problème. Laisser toutes ses personnes mourir dans d’atroces souffrances ? Non jamais. Elle préférerait mourir, elle aussi, plutôt que de devoir avoir la disparitions de tant de victimes innocentes sur le cœur.
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Alonzo Bonaparta
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MessageSujet: Re: Le hasard n'arrive jamais par hasard.   Le hasard n'arrive jamais par hasard. Icon_minitimeSam 4 Oct - 21:10

Une belle pagaille s'empara du marché. Eh oui comme prévu, ces imbéciles d'elevens n'avaient aucun sens de l'organisation et s'enfuyaient sans la moindre once de réflexion (certains partant même en direction du Rimbaud II), en poussant des hurlements stridents ... C'était un spectacle pitoyable. Le visage d'Alonzo se transforma en une expression perdue entre l'écoeurement et la consternation. Que pouvait-on penser de ces gens ? Du haut d'un Knightmare, ils ressemblaient tout juste à une flopée d'insectes. Al venait de donner un coup d'pied dans la fourmilière du ghetto eleven. Or, lorsqu'un homme est entouré d'insectes répugnants, sa première réaction logique est d'écraser tous ces hexapodes rampants ... Je ne vous cache pas que ce sentiment dissimulé au plus profond d'Alonzo ne demandait qu'à s'appliquer. Il n'avait même pas besoin de viser ... un simple bouton à appuyer et la majorité des numbers tomberait en moins de deux secondes.

"Je déteste VRAIMENT opérer dans les ghettos ..." lâcha Al en grimaçant alors que ses mains tremblantes s'éloignaient des commandes du Rimbaud, redoutant un geste malencontreux. Il n'avait pas l'autorisation du gouverneur pour tuer ces civils elevens. Lance ne rechignerait sans doute pas s'il faisait un faux mouvement mais le gouverneur, lui, ne serait pas aussi dupe. Trente numbers tués par accident paraîtrait 'un peu' hors statistique. D'autant plus qu'Alonzo se battait au corps à corps. Une épée qui fauche toute seule, c'est aussi ... une excuse inimaginable. Le Knight of Round n'avait pas d'autre choix que de contrôler ses pulsions et son dégoût démesuré.

"Je n'veux pas que ces ch ... hu, que ces elevens, effleurent mon Rimbaud ... Lance ! Tire-leur dans les pieds s'ils approchent à moins d'un mètre de nos Knightmares !"

"..."

"Je ne t'ai pas bien entendu."

"... Yes my Lord ..."

Ce que Lance aurait voulu dire à Alonzo, c'était que s'il leur tiraient dans les pieds, ces gens ne pourraient plus s'enfuir. Et qu'il se retrouveraient entourés de corps vivants MAIS immobiles. D'où l'inutilité de cette manoeuvre mais qu'importe, on ne contestait pas l'ordre d'un Knight. De toute façon Al était trop troublé par cette masse rampante pour étudier correctement la situation. Son corps simulait maints tics nerveux ; une panoplie bien remplie, qui allait du rongement de lèvres au séisme des ses sourcils. Petit à petit le mépris d'Alonzo pour les elevens semblait se changer en phobie. Il y avait de quoi s'inquiéter. Côtoyer Suzaku aurait pourtant dû ralentir ses hauts le coeur ... n'est-ce pas ? Le comportement du britannien n'était pas toujours très compréhensible.

"J'ai localisé un membre des chevaliers noirs !" s'exclama Lance.

L'écran du Rimbaud II s'éclaircit et l'un des vingtaines de points gris qui recouvraient son radar prit une teinte bleutée. Lance venait d'indiquer les coordonnées de l'ennemi à Alonzo. Ce dernier poussa un soupir rassuré en consultant l'identité du chevalier noir : Watanabe Kazuki ; un petit membre de l'organisation sans gloire ... son palmarès ne semblait guère impressionnant. Du menu fretin en somme. L'arrestation de ce type ne comportait aucun risque pour la patrouille (on ne savait jamais trop à quoi s'attendre en luttant contre l'Ordre des Chevaliers noirs, le niveau de ses membres était trèèès hétérogène). C'était presque rageant de se déplacer jusqu'ici pour ça.

"A toute la patrouille, l'équipe du Sud-Ouest vient d'identifier un membre des chevaliers noirs. Il peut être accompagné. Nous nous occupons de son arrestation. A vous."

"R.A.S. de notre côté. Le périmètre d'inspection va être étendu. Poursuivons les recherches."

Alonzo hocha la tête comme pour se conforter dans l'idée que tout allait pour le mieux. Il saisit les commandes de son Knightmare Frame à pleines mains. Maintenant, il fallait arrêter ce number ... Ah ... Mais s'il avançait dans la foule, le Rimbaud II devrait bousculer tout ce monde qui l'entourait T_T et arrêter quelqu'un en restant dans le cockpit de sa machine, ce n'était pas envisageable.

"Je descends ... Protège mes arrières et mon Knightmare. Empêche-les de mettre leurs sales pattes dessus" marmonna-t-il à l'attention de son coéquipier en abandonnant (à contre-coeur) son bébé. Chose inattendue pour les elevens, la chevelure criarde du Knight of Eight fit apparition en dehors du KF. Sa silhouette élancée se dessina aux pieds du Rimbaud. C'était une allure plutôt impressionnante qui émanait de l'uniforme des Rounds ... Un superbe costume brodé d'un blanc immaculé, avec des ornements en or, une large cape violette au col redressé. Le contraste avec la pauvreté du ghetto eleven était flagrant. Mais il fallait naître japonais pour s'en rendre compte.

Alonzo se jeta à travers la foule en plaçant tout d'même un minimum de distance entre lui et les numbers. Rapidement, il rejoignit le chevalier noir repéré en dégainant une arme à feu qu'il pointa vers lui. Il était prêt à parer toute forme de résistance. S'il esquissait le moindre mouvement susceptible de l'atteindre, Alonzo n'hésiterait pas une seconde avant vider son chargeur sur lui.

"Watanabe Kazuki, c'est bien ça ? Vous êtes sous arrêté impérial."

Déclara Alonzo d'un ton majestueux, les cheveuuuux dans le vent.
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MessageSujet: Re: Le hasard n'arrive jamais par hasard.   Le hasard n'arrive jamais par hasard. Icon_minitime

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